Aussi comme succède avec La Rambla de Barcelone et la Rambla de la Liberté de Gérone, la Rambla Nouvelle [Rambla Nova, en catalan] de Tarragone est la principale promenade de la ville, endroit où le promeneur prend le pouls commercial, social et aussi culturel tarragonais.
Avec une distance prochaine aux 1.800 mètres et une largeur de quarante-cinq mètres, la Rambla Nouvelle est une longue salle en plein air que, au début du XXIème siècle il a accompli 150 ans. Dans une de ses extrémités il trouve le Balcon de Méditerranée.
En 1854 la première pierre de la muraille de Saint Jean (XVIème siècle) a été renversée, et en 1859 on construisait là-bas la première maison. Il croît encore vers la rivière Francolí, et est scénario de tout type d’actes, depuis des processions à des danses et à des foires. En allant d’une extrémité à l’autre, nous trouvons en elle des monuments et des sculptures. Une est celle d’un personnage intime, le grand-père Virgile, un compilateur de journaux que, assis dans une banque et appuyé sur son bastion, nous observe quand nous passons.
Nous avons aussi la Fontaine du Centenaire, qui a commémoré les cent ans de la Rambla Nouvelle, le monument aux castellers —un quatre de huit du sculpteur Francesc Anglés, inauguré en 1999— et la symbolique statue des Despulláis [nus]. Se traite d’une oeuvre du grand sculpteur de Mora d’Ebre Julio Antonio, qui rend hommage aux résistants de le Siège de 1811.
La statue de l’amiral Roger de Lauria a été inaugurée en 1889. Il arrivait, comme l’amiral, de l’Italie, où le sculpteur, installé à Rome, Félix Ferrer, fils de Mora d’Ebre, l’avait réalisée, lui-même. La capitale de la region-comarque de la Ribera d’Èbre a fourni deux oeuvres a la Rambla. Dos à la mer et de face à la ville, s’établit sur une base de l’architecte Ramón Salas, auteur de même du Balcon de Méditerranée.
Photos sous licence de Creative Commons sauf si on indique le contraire. Image remarquable. Carme Ribas Moreno Photo 1. Malouette Photo 2. Alberto González Rovira Photo 3. Teresa Grau Ros
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